Comment va évoluer le marché de l'immobilier en 2024 ?

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Comment va évoluer le marché de l'immobilier en 2024 ?

Evolution du marché immobilier pour l'année 2024 

Après une période d’euphorie sur le marché de l’immobilier en France, l'heure du « rééquilibrage » a sonné en ce début d’année 2023. Entre l’augmentation des taux d’emprunt, le débat lié aux passoires thermiques, l’inflation qui pèse sur le pouvoir d’achat des ménages, et les prix immobiliers plus élevés que jamais, de nombreux acheteurs et investisseurs restent sur leur garde. Alors, vaut-il mieux investir dans l’immobilier en 2024 ou patienter ? Comment va évoluer le marché de l'immobilier en 2024 ?

Un taux d’emprunt immobilier en hausse pour 2024

L’an passé, les taux d’emprunt en immobilier sont repartis de plus belle. Alors que le taux moyen sur 20 ans, début 2022, avoisinait les 1 %, il était de 2,40 % à la fin de la même année. En toute logique, cette tendance du marché de l'immobilier va perdurer en 2023. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs ! Aux Etats-Unis, le taux à 30 ans frôle les 7 % !

Même si nous n’en sommes pas à ce niveau là en France, il y a fort à parier pour que l’augmentation se poursuivre dans notre pays. Ainsi, il est probable que fin 2024, le taux d’emprunt immobilier moyen sur 20 ans atteigne les 4 %. Si vous réalisez un investissement dans l’immobilier en 2024, le mieux est de sauter le pas le plus rapidement possible !

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La crise du crédit immobilier en 2023

Selon l'Insee, l'inflation augmente de à 5,2 % en moyenne en 2022. Autre évolution du marché immobilier : les prix à la consommation qui connaissent un pic sans précédent, avec des Français qui doivent désormais débourser plus pour leurs dépenses quotidiennes. Résultat : leur capacité d’endettement devient limitée.

De ce fait, cette période d’inflation réduit inévitablement le nombre de personnes réunissant toutes les conditions financières pour obtenir un crédit immobilier. Sans parler des montants accordés qui chutent d’environ 15 %, quelles que soient les modalités de prêts immobiliers.

Ce ne sont pas les seuls impacts négatifs de l'inflation, puisqu’en remontant les taux d'emprunt, les taux d'intérêt des crédits immobiliers suivent eux aussi. Ces derniers ont été presque multipliés par deux, atteignant 1,90 % hors assurance pour les remboursements sur 20 ans, soit 0,70 % de plus que l’an passé.

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La rénovation énergétique des logements au coeur des enjeux immobiliers

Cette année, la situation du marché immobilier concernant la location des passoires thermiques se durcit. Ainsi, « le seuil maximal de consommation d'énergie finale d'un logement est fixé à 450 kWh/m2 depuis le 1er janvier 2023 pour la France métropolitaine ».

D’ici 2025, les habitations notées G au DPE seront à leur tour interdites à la location. Les logements classés F feront l’objet de cette interdiction en 2028. Finalement, pas moins de 5 millions de logements, classés F et G au DPE, devront se lancer dans des travaux de rénovation énergétique au risque de se voir exclus du marché de la location immobilière.

Si les propriétaires de ces biens peuvent s’appuyer sur des aides du gouvernement, comme MaPrimeRénov', l’Eco-PTZ, ou encore le prêt Avance rénovation (ou prêt Avance Mutation), certains préféreront vendre plutôt que rénover une passoire thermique. Les perspectives du marché immobilier 2024 pourrait donc connaître un afflux de biens à rénover, affichant une baisse du prix immobilier exceptionnelle pour rester attractifs.

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